Le 25 avril, une marche nationale intitulée “Marche de la résilience” est prévue, en réaction à la suspension de 66 étudiants et à la rupture du dialogue avec le ministère de tutelle. Cette marche vise à faire pression sur les autorités pour répondre aux demandes des étudiants.
Une conférence de presse nationale est également prévue, bien que la date n’ait pas encore été fixée. Les étudiants dénoncent les mesures répressives et d’intimidation prises à leur encontre, ainsi que les menaces d’expulsion et la pression psychologique qu’ils subissent.
Les actions des autorités universitaires comprennent la fermeture des portes des facultés aux étudiants et l’interdiction de toute activité étudiante sans autorisation écrite. De plus, des convocations à comparaître devant la police judiciaire ont été émises, menaçant l’avenir de certains étudiants.
Les étudiants critiquent également le recours à une année blanche plutôt qu’à un dialogue constructif pour résoudre la crise. Ils soulignent l’importance de préserver l’intérêt supérieur de la nation et de ses citoyens dans la résolution de ce conflit. Enfin, la Commission condamne la dissolution des bureaux et des conseils des étudiants dans plusieurs facultés de médecine et de pharmacie à travers le pays.
Les étudiants réitèrent leur demande de révision des réformes du système d’enseignement, notamment celle visant à réduire la durée du cursus de 7 à 6 ans.