La DGSN avait ouvert une enquête à la suite de “plaintes concernant le vol du téléphone portable d’un auditeur alors qu’il était en direct à l’antenne” dans l’émission “Momo Ramadan Show” du 21 mars. L’auditeur en question aurait finalement volontairement simulé ce vol de téléphone en direct.
Le substitut du procureur près le tribunal de première instance de Casablanca a décidé de poursuivre l’animateur de l’émission, Mohamed Bousfiha alias Momo, en liberté provisoire moyennant le versement d’une caution de 100.000 dirhams, pour “participation à l’outrage et à la diffusion de données qu’il savait être fausses”.
Le parquet a également renvoyé mardi deux personnes à la prison locale de Aïn Sebaâ, après leur mise en examen en état d’arrestation, pour “invention de crime fictif et outrage à un organe régulateur”.
Dans un communiqué, la station de radio a catégoriquement nié toute implication dans cet incident, soulignant que de tels actes vont à l’encontre de ses valeurs fondamentales. Hit Radio et ses collaborateurs affirment adhérer à des normes éthiques et professionnelles strictes et rejettent toute association avec les événements.
La station a également souligné sa totale coopération avec les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur cette affaire. Dans un contexte où les forces de sécurité et de justice sont saluées pour leur travail au service de la sécurité et du bien-être public, Hit Radio exprime son respect et sa reconnaissance envers ces institutions.
Face à ces accusations, Hit Radio affirme son intention de prendre toutes les mesures légales nécessaires contre ceux qui cherchent à ternir sa réputation par de fausses allégations.
Le communiqué tient également à rassurer le public et les partenaires de la station quant à son engagement continu à fournir un contenu de qualité, dans le respect des lois et des valeurs qui lui sont chères. Hit Radio y exprime sa gratitude envers son public pour son soutien continu et s’engage à préserver la confiance qui lui est accordée.