Le secrétaire général de l’OPEP estime qu’un arrêt de la production pétrolière est un “danger”

Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Haitham Al-Ghais, a affirmé ce lundi que tout appel à se passer de pétrole dans les années à venir est “surréaliste”.

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Site d'exploitation de pétrole. Crédit: AFP

Dans une interview accordée à l’Agence de presse koweïtienne (Kuna), Haitham Al-Ghais a affirmé ce lundi 25 mars que le pétrole “représente une moyenne d’environ 31% du mix énergétique mondial”. Sans surprise, le patron de l’OPEP assure que l’arrêt de la production pétrolière représenterait un “danger” pour le monde tel qu’on le connaît.

Haitham Al-Ghais a par ailleurs assuré que le pétrole, via la facilité de son extraction, de son raffinage et de son transport, ainsi qu’à sa disponibilité à des prix raisonnables, “est devenu un élément majeur de l’économie mondiale et une partie intégrante de la vie quotidienne”. Selon les chiffres de l’ONU, le pétrole, avec le charbon et le gaz, sont également responsables de plus de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, responsable du dérèglement climatique.

Des prévisions de production en augmentation

Haitham Al-Ghais a prévu que le développement économique à l’horizon 2045 mobiliserait toutes les ressources d’énergie disponibles, notamment le pétrole qui affichera une hausse de 23% pour atteindre 116 millions de barils par jour. Selon un autre scénario de l’OPEP, la demande mondiale de pétrole pourrait atteindre 120 millions de barils par jour d’ici 2045.

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Reste à noter que le pic mondial de production de pétrole conventionnel (hors pétrole de schiste, ndlr) a été atteint entre 2005 et 2010 (selon les avis divergents des experts), et que le pic de production de certains pays membres de l’OPEP, comme celui de l’Arabie saoudite estimé en 2027, devrait être atteint dans un futur proche.

(avec MAP)