La croissance économique aurait été proche de 3 % en 2023 et devrait se limiter à 2,1 % en 2024 avant de s’accélérer à 4,3 % en 2025”, indique BAM dans un communiqué publié à l’issue de la première réunion de son Conseil.
Le démarrage de la campagne agricole a été marqué par des conditions climatiques défavorables, avec des précipitations faibles et inégalement réparties sur les plans territorial et temporel ayant affecté la superficie emblavée des céréales qui se serait située autour de 2,5 millions d’hectares, contre près de 3,7 millions une année auparavant, fait remarquer la même source.
Et de poursuivre : “Ainsi, selon les projections de Bank Al-Maghrib, la production céréalière avoisinerait 25 millions de quintaux contre 55,1 millions une année auparavant. Dans ce contexte, la valeur ajoutée agricole se contracterait de 6,4 % en 2024 avant de rebondir de 12,8 % en 2025, sous l’hypothèse d’un retour à une récolte céréalière moyenne de 55 millions de quintaux.”
Quant aux activités non agricoles, leur rythme de progression s’améliorerait de 2,6 % en 2023 à 3 % en 2024 puis à 3,5 % en 2025, reflétant en particulier la dynamique attendue de l’investissement en lien avec les différents chantiers engagés et prévus.
(avec MAP)