En 2023, les économies du continent ont fait face à un durcissement des politiques monétaires, la limitation de la demande d’exportations africaines et des effets du contexte géostratégique mondial, ce qui a entraîné “une hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, entravé les flux de fonds de développement sur tout le continent, réduit la marge de manœuvre budgétaire et perturbé la circulation des produits de base et des services”, souligne le rapport du Secrétaire exécutif sur les activités de la CEA-ONU entre avril 2023 et février 2024.
La croissance devrait atteindre 3,5% en 2024 et 4,1% en 2025, signe que le ralentissement a atteint son point le plus bas en 2023, note le rapport, relevant que les exportations nettes ont soutenu la croissance économique africaine en 2023, suivies par la consommation privée et l’investissement brut en capital fixe, et devraient continuer à le faire à court et moyen terme, malgré l’atonie de la croissance mondiale et le durcissement des conditions financières mondiales.
“L’atonie persistante de l’économie mondiale, le durcissement des conditions financières mondiales, les niveaux d’endettement élevés des pays africains et les taux d’inflation relativement élevés devraient peser sur les perspectives de croissance de la région à court et à moyen terme”, précise notamment le rapport.
(avec MAP)