Personne ne devrait se voir refuser l’accès à un site patrimonial, en particulier un site destiné à mettre en valeur l’unité et le progrès, simplement parce qu’il existe en tant que juif”, a déclaré le président de la Commission américaine sur la liberté de religion internationale (USCIRF), Abraham Cooper, qui est également juif orthodoxe, cité dans un communiqué.
“L’Arabie saoudite est en train d’encourager le changement dans le cadre de sa Vision 2030”, faisant référence à un ambitieux programme de réformes visant à diversifier l’économie.
“Cependant, surtout à une époque où l’antisémitisme fait rage, le fait qu’on m’ait demandé d’enlever ma kippa, nous a empêchés, nous, membres de l’USCIRF, de poursuivre notre visite” du site de Diriyah, au nord-ouest de Ryad, classé patrimoine mondial par l’UNESCO, selon le communiqué.
“Nous notons, avec un regret particulier, que cela soit arrivé à un représentant d’une agence gouvernementale américaine qui promeut la liberté religieuse”, a-t-il ajouté.
Cette commission sur la liberté religieuse est un organisme gouvernemental consultatif mandaté par le Congrès américain.
L’ambassade saoudienne aux États-Unis n’avait pas dans l’immédiat répondu aux sollicitations de l’AFP.
L’incident, qui a eu lieu le 5 mars, intervient sur fond de tensions entre le royaume saoudien et Israël à propos de la guerre dans la bande de Gaza et des efforts des États-Unis pour promouvoir une normalisation des relations entre les deux États une fois le conflit terminé.