Cette crise humanitaire n’est pas une catastrophe naturelle, ce n’est pas une inondation ou un séisme, elle est causée par l’Homme”, a-t-il déclaré, réclamant l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien où l’offensive israélienne a fait jusqu’à présent 31.184 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
“Quand nous étudions les voies alternatives pour apporter de l’aide, par la mer ou par les airs, nous devons nous rappeler que nous devons le faire parce que la voie terrestre habituelle est fermée. Artificiellement fermée”, a-t-il insisté. “Et le fait d’affamer la population est utilisé comme une arme de guerre.”
“Alors que nous condamnons cela en Ukraine, nous devons utiliser les mêmes mots pour ce qui se passe à Gaza”, a-t-il encore souligné.
L’aide internationale, contrôlée par Israël, n’entre qu’au compte-gouttes dans la bande de Gaza, un territoire de 2,4 millions d’habitants où l’ONU redoute une famine généralisée.
La situation est particulièrement grave dans le nord, où l’acheminement de l’aide pour environ 300.000 personnes, selon l’ONU, est rendu presque impossible par les pillages, les combats et les destructions.
La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par des commandos du mouvement islamiste palestinien, infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël le 7 octobre, qui a fait au moins 1160 morts, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles israéliennes.