Des chefs de milices anti-terroristes accusent l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) d’être à l’origine de cette attaque dans l’État de Borno.
Cette attaque a eu lieu la semaine dernière dans la région rurale de Ngala, mais de nombreux détails restent à éclaircir, notamment le nombre exact de personnes portées disparues.
Ali Bukar, un responsable de l’unité d’information du gouvernement local de Ngala, a déclaré que la population de Ngala avait confirmé la disparition de 113 personnes.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), l’attaque a été perpétrée le 29 février et plus de 200 personnes vivant dans des camps de déplacés ont été enlevées en allant chercher du bois de chauffage.
L’OCHA a indiqué que ce chiffre provenait d’estimations de chefs locaux, et a précisé que des vérifications étaient toujours en cours dans quatre camps de déplacés.
(avec MAP)