Ces corps vont être “inhumés dans une fosse commune creusée récemment”, près de Rafah, dans le sud du territoire palestinien, a-t-il indiqué dans un communiqué, sans en préciser le nombre.
L’autorité gazaouie en charge des postes-frontière a indiqué de son côté que ces corps, arrivés par le poste de Kerem Shalom séparant Israël du sud de la bande de Gaza, étaient au nombre de 47 et qu’ils avaient “été transférés à l’hôpital Al-Najjar” de Rafah.
“Les corps ont été saisis et transférés en Israël au motif de leur examen” par les autorités israéliennes qui voulaient s’assurer qu’il ne s’agissait pas de corps d’otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas, a ajouté pour sa part le service de presse du gouvernement du Hamas.
Ce dernier affirme que les troupes israéliennes ont exhumé des “centaines” de corps depuis le début de leur opération militaire lancée en représailles à l’attaque sans précédent menée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué être en train de vérifier les informations sur le retour de ces corps.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, des journalistes de l’AFP ont vu des corps être réinhumés après avoir été, selon les autorités du Hamas à Gaza, exhumés par les troupes israéliennes en novembre, décembre et janvier.
La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d’Israël, qui a coûté la vie à au moins 1160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza durant l’attaque du Hamas. Selon les autorités israéliennes, 130 sont encore retenues, dont 31 seraient mortes, après la libération de plus d’une centaine d’otages en échange de 240 prisonniers palestiniens lors de la trêve de novembre.
En représailles à l’attaque du Hamas, Israël a lancé une opération militaire qui a fait jusqu’ici 30.800 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.