Signé par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et l’ambassadeur des États-Unis au Maroc, Puneet Talwar, ce plan vise à renforcer les actions menées conjointement avec la partie américaine et à contribuer à la réalisation des objectifs nationaux ancrés dans la Stratégie nationale de développement durable et le Nouveau modèle de développement.
Le plan d’action s’articule autour de quatre domaines prioritaires pour les deux parties, à savoir “les lois et réglementations environnementales”, “le changement climatique, la croissance et l’économie vertes”, “la conservation de la biodiversité et la gestion des zones protégées” et “l’éducation environnementale et la transparence”.
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, Leila Benali a affirmé que la signature de ce plan d’action permettrait de renforcer les relations de coopération entre Rabat et Washington en matière de biodiversité, de protection de l’environnement, de développement durable et de transition énergétique.
Il s’agit, particulièrement, de “promouvoir la formation et favoriser l’implication de la société civile et de la population dans d’importants projets environnementaux, d’autant plus que le Royaume s’apprête à lancer des projets structurels dans divers domaines”, a précisé la ministre.
Ce partenariat, a-t-elle poursuivi, contribuera de manière significative à résoudre plusieurs défis liés à la pénurie d’eau et à l’hydrogène vert. Dans une déclaration similaire, l’ambassadeur des États-Unis au Maroc s’est félicité des relations étroites de partenariat entre son pays et le Maroc, saluant le rôle que joue le Royaume comme “leader dans le domaine stratégique des énergies renouvelables”.
“Il s’agit d’un plan d’action précis et détaillé qui touchera plusieurs domaines allant de l’application des lois environnementales et la protection des espèces menacées à la lutte contre la pollution plastique et l’amélioration de la qualité de l’air”, a expliqué Puneet Talwar, soulignant l’importance d’impliquer les citoyens dans ces démarches à côté des gouvernements.
Le Maroc et les États-Unis ont signé, en 2004, une Déclaration conjointe de coopération dans le domaine de l’environnement. La mise en œuvre de cette Déclaration se traduit notamment par l’établissement de plans d’action élaborés et validés par le Groupe de Travail Environnement (GTE) créé à cet effet. Dans ce contexte, trois plans d’action ont été signés et mis en œuvre entre 2005 et 2017.
Plusieurs accords sont conclus entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’économie, la défense, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, la diplomatie, l’énergie, le commerce, les investissements, la recherche scientifique et technologique, l’éducation, la culture et le sport.
(avec MAP)