Youssef Abattouy a déclaré dans une vidéo qu’il a publiée sur sa page officielle, ce lundi matin : “Le Conseil national du parti s’est tenu dans une atmosphère tendue. Ce qui s’est passé, c’est qu’après que le secrétaire général Nizar Baraka a proposé Abdeljabbar El Rachidi pour présider le comité préparatoire, nous avons été surpris par un deuxième candidat, Achraf Abroun. À ce moment, des frictions ont eu lieu.”
Et de poursuivre : “Abroun a insisté sur le fait que El Rachidi ne pouvait pas passer aussi facilement. Nous sommes un parti qui croit en la démocratie, et j’ai le droit de me présenter. Des dirigeants du comité exécutif, y compris Hamdi Ould Rachid, sont intervenus pour convaincre Abroun de se retirer, puis Amin Saud est intervenu en tant que coordinateur de la région.”
“À mon tour, je suis allé voir Achraf Abroun pour le convaincre de se retirer, quand j’ai été surpris par Moncef El-Toub, qui a attaqué et insulté Achraf Abroun. Je suis intervenu pour le calmer, en lui disant ‘Que Dieu te guide, calmons-nous, nous devons réussir cette étape’. Alors que je lui parlais, il m’a tiré vers lui”, explique Youssef Abattouy.
“Il m’a dit : ‘Vous êtes la cause de tout cela.’ Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire par là, et il a commencé à dire des grossièretés et à insulter ma mère décédée, ce qui a provoqué une réaction involontaire de ma part, que je n’accepte pas pour moi-même et qui ne correspond pas à mes principes et valeurs. J’ai été élevé dans le parti de l’Istiqlal, et je n’ai jamais eu un comportement qui dénigre la dignité d’autrui”, poursuit-il.
Concernant la gifle, “la réaction était involontaire, et aujourd’hui, je présente mes excuses à Moncef El-Toub à nouveau, je me suis excusé auprès de lui au Conseil national et devant tout le monde, nous nous sommes embrassés et pardonnés, mais malheureusement, des mains invisibles me visent peut-être en raison de mes positions politiques au sein du comité exécutif, et je les expliquerai dans de prochaines vidéos, y compris les raisons du retard de deux ans et demi du congrès”.
Il a conclu : “Je renouvelle mes excuses à Moncef El-Toub, à sa famille proche et élargie, et aux Marocains. Ce comportement ne reflète pas l’éthique des politiciens, et pour conclure cette vidéo, en tant que politiciens, nous devons être à la hauteur de la confiance du roi Mohammed VI et de la volonté du peuple marocain, et montrer l’exemple en matière de morale. Je m’excuse.”