Dans son allocution à l’occasion de l’inauguration des travaux de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, le représentant permanent du Maroc à Genève a réitéré l’importance d’une réforme “globale” du Conseil.
Pour le diplomate marocain, “il faut donner plus d’importance” à la question des droits de l’Homme, dans le cadre du Conseil, qui “demeure la partie clé aux Nations Unies en matière de promotion des droits humains”. Il appelle à une “réforme de cette instance afin de préserver sa crédibilité et les rôles qui lui sont accordés”.
La réforme du Conseil, selon Omar Zniber, passe par “l’évaluation minutieuse des points forts et faibles de l’efficacité du Conseil, à savoir dans la mise en œuvre des résolutions de l’Assemblée générale (des Nations unies, ndlr)”. En effet, l’instance onusienne “est dans l’obligation de s’adapter aux défis nouveaux auxquels fait face l’humanité”.
Ainsi, Omar Zniber a souligné le parallélisme des droits économiques, politiques, sociaux et environnementaux. “Le monde fait face à des défis multiples, allant de la sécurité alimentaire et sanitaire à la crise climatique”, a-t-il alerté, établissant le lien entre ces préoccupations et la jouissance équitable des droits humains.
S’agissant de l’action de l’ONU, il a mis en avant l’impact de “la crise financière que traversent les organisations onusiennes”, expliquant que cela rend difficiles l’action collective de ces instances, l’organisation des réunions ainsi que la coordination avec les organismes de la société civile internationale.
Pour rappel, le Maroc préside, pour la première dans la région MENA, les travaux du Conseil des droits de l’Homme, après l’élection, en janvier dernier, de son représentant permanent Omar Zniber, pour un mandat d’un an.