Selon Alyaoum24, face à cette situation, le syndicat a réaffirmé sa décision de procéder à une grève nationale les 15 et 16 février, dans le but de revendiquer l’adoption d’un statut garantissant justice et équité pour les employés du ministère. Cette démarche vise également à instaurer une stabilité sociale pérenne au sein du secteur, conformément aux propositions d’amendements du syndicat.
Cette annonce survient après que le syndicat a reçu une invitation à une négociation mardi dernier de la part du ministre délégué. Par ailleurs, le Syndicat national démocratique des finances a critiqué la manière dont la télévision algérienne a couvert la grève du 8 février dans le secteur financier, la qualifiant de biaisée et non professionnelle.
Le syndicat accuse les médias algériens d’exagérer les faits en utilisant des images d’événements antérieurs et un discours politique cherchant à présenter le Maroc de manière négative.
Il met également en contraste la situation des droits syndicaux au Maroc, où la constitution et les lois sociales protègent ces libertés, avec celle de l’Algérie, où un récent décret restreint le droit de grève dans plusieurs secteurs clés, y compris les finances.