Premièrement, elle a souligné un manque criant de concurrence dans le marché des poussins, avec des prix atteignant 7 dirhams l’unité, bien au-delà du prix raisonnable de 3 dirhams, en violation des réglementations en vigueur.
La question des coûts prohibitifs des aliments composés a également été mise en avant, surtout que ces coûts n’ont pas diminué malgré la baisse des prix des intrants sur le marché international. Cette situation persiste malgré une aide substantielle de 10 milliards de dirhams allouée par le gouvernement au secteur agricole, une aide qui semble ne pas parvenir efficacement aux éleveurs.
Durant une réunion tenue à Salé, les responsables de l’association, accompagnés d’experts et d’éleveurs, ont également remis en question l’efficacité des vaccins et des médicaments disponibles, qui ne semblent pas répondre aux besoins du cheptel.
Face à ces défis, les éleveurs appellent l’État à intervenir pour réévaluer et ajuster les prix des aliments composés à un maximum de 3 dirhams, afin d’atténuer le fardeau financier imposé aux éleveurs. Ils suggèrent également d’exempter les poussins de chair des droits de douane pour stimuler la concurrence sur le marché et réduire les coûts, espérant ainsi alléger la crise économique qui pèse lourdement sur le secteur et ses acteurs.