Cette condamnation fait suite à des accusations de formation d’une bande criminelle, d’escroquerie et de destruction de biens publics. En outre, le total des peines prononcées contre les 12 accusés dans cette affaire atteint 120 ans de réclusion.
Les mesures prises à l’encontre de Khallouki, sur décision du juge d’instruction de la troisième chambre criminelle de la même cour, comprenaient la surveillance judiciaire, la confiscation du passeport et l’interdiction de quitter le territoire.
Ces mesures concernaient également son frère Abderrahim Khallouki, quatrième vice-président de la commune de Kassabia, ainsi qu’un troisième accusé. Tous sont impliqués dans une affaire de faux euros.
Cette bande opérait dans la région du Gharb trompait leurs victimes en leur permettant d’obtenir des devises étrangères en échange de sommes d’argent inférieures à leur valeur.
Selon les plaintes des victimes, le gang mentionné opère en attirant ceux qui souhaitent acquérir des euros vers une zone boisée où ils sont ensuite dépouillés de l’argent qu’ils possèdent, de leurs voitures, et sont soumis à des agressions physiques.
Par ailleurs, Abdelouahed Khallouki avait précédemment pointé du doigt Driss Radi, parlementaire et ancien dirigeant du parti de l’Union constitutionnelle, l’accusant d’être à l’origine de la campagne de diffamation à son encontre.