Selon Hespress, les manifestants, qui ont été empêchés d’accéder au ministère par les forces de sécurité, revendiquent une meilleure reconnaissance et des conditions de travail plus équitables.
Selon la même source, Habib El Masdyani, figure de proue du Conseil national du mouvement des infirmiers et techniciens de santé, dénonce la marginalisation continue des infirmiers dans les dialogues sociaux. Il insiste sur le rôle central des infirmiers, qui assurent 80 % des soins, et sur la nécessité de revoir à la hausse leur indemnisation pour les risques professionnels.
La proposition gouvernementale, limitée à une augmentation de 800 dirhams, est perçue comme insuffisante et discriminatoire, surtout en comparaison avec les indemnités de risques sanitaires plus élevées accordées à d’autres cadres du secteur de la santé. Les infirmiers marocains, qui ont des revendications datant de plus de douze ans, expriment un fort sentiment de déception face à cette offre jugée inadéquate.
En réponse, les professionnels de santé prévoient d’intensifier leurs actions protestataires pour obtenir justice et équité dans l’indemnisation des risques professionnels, refusant catégoriquement l’offre actuelle du gouvernement.