Cette mesure, destinée à entrer en vigueur prochainement, devrait avoir un impact positif sur environ 2,5 millions de travailleurs en Espagne, avec “une attention particulière portée aux jeunes et aux femmes, souvent les plus touchés par les disparités salariales”.
Cette initiative s’inscrit dans “une série de hausses du salaire minimum observées en Espagne depuis 2018, période durant laquelle le SMI a connu une augmentation impressionnante de 54 %”. Le Premier ministre Sánchez a souligné “l’importance de cette mesure comme étant un instrument clé dans la lutte contre la pauvreté liée au travail et dans la promotion de l’égalité salariale”.
Reconduit à la tête du gouvernement espagnol en novembre dernier, le Premier ministre Pedro Sánchez enchaîne donc les mesures sociales et montre tant bien que mal à l’Europe ce qu’est un véritable gouvernement socialiste.
Lors de la première séance plénière de l’année, les représentants parlementaires espagnols étaient confrontés à la nécessité de se prononcer sur trois décrets émis par l’Exécutif en décembre dernier, lesquels requéraient impérativement leur approbation dans un délai d’un mois.
Au terme de délibérations tendues, les députés ont finalement adopté de justesse l’un de ces décrets, revêtant une importance cruciale pour le gouvernement, car il prolongeait des mesures destinées à contrer les effets de l’inflation.
Les députés ont également approuvé un autre décret d’une importance capitale pour l’exécutif, lequel traitait des mécanismes de fonctionnement de la justice et de la fonction publique. Ce décret était particulièrement crucial, car son adoption était une condition posée par Bruxelles en échange du déblocage d’une tranche de 10 milliards d’euros de fonds européens.