Said Zaïdi, ancien président de la commune d’Oued Cherrat, est actuellement poursuivi pour des accusations d’extorsion et de corruption. Ces allégations découlent de son arrestation avec une somme de 400.000 dirhams, prétendument reçue d’un entrepreneur dans le cadre d’un projet immobilier. Il a déjà été condamné à un an de prison en première instance.
Quant à Abdelkader El Boussairi, il est détenu préventivement, accusé de plusieurs infractions graves telles que le détournement de fonds publics, l’abus de biens sociaux, la falsification de documents officiels et la corruption. Son audience en appel a été reportée au 23 janvier par la Cour d’appel de Fès.
La Cour constitutionnelle, en se référant à l’article 91 de la loi organique relative à la Chambre des représentants, a justifié ces destitutions par la violation des critères d’éligibilité des députés énoncés dans la loi. En vertu de l’article 6 de cette même loi, les personnes faisant l’objet d’une décision définitive de destitution de toute responsabilité élective sont inéligibles au Parlement.