Ce plan stratégique se concentre sur l’acquisition des connaissances fondamentales, indispensables pour la progression des élèves au niveau scolaire suivant. Il inclut le renforcement du soutien pédagogique, la flexibilité dans la programmation des examens certifiants et un report d’une semaine pour les examens normalisés. L’examen national unifié du baccalauréat a été reprogrammé au 10 juin 2024, au lieu du 3 juin initialement prévu, marquant ainsi un ajustement significatif dans le calendrier scolaire.
Les associations de parents d’élèves ont majoritairement accueilli favorablement ce plan. Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves au Maroc (FNAPEM), a souligné à TelQuel l’importance capitale de ce plan pour maintenir la continuité éducative dans des circonstances difficiles. “La perte d’environ la moitié des semaines de l’année scolaire représente un défi considérable”, a-t-il affirmé, tout en saluant “l’engagement du ministère à assurer une éducation complète et équitable pour tous les élèves, et en particulier pour ceux qui se préparent aux examens nationaux”.
Ali Fannach, vice-président du FNAPEM, quant à lui exprimé son soutien aux efforts du ministère, en soulignant la participation active de leur fédération dans les consultations préparatoires. “Ces mesures sont un signe positif dans le contexte difficile de l’école publique”, nous a-t-il déclaré, en insistant sur l’importance de ramener les élèves en classe et de reprendre le travail des enseignants pour éviter une année perdue. Il a mis l’accent sur la nécessité de réussir ce plan pour garantir la continuité éducative.
Fannach a également souligné “le défi spécifique des élèves se préparant au baccalauréat”, en insistant sur “la nécessité de leur permettre de passer leurs examens dans les délais pour qu’ils puissent participer aux concours et s’inscrire dans les universités en temps opportun”.
Interrogé par TelQuel, Mohammed Ennahili, coordinateur national de l’Union des parents d’élèves de l’enseignement privé au Maroc, a lui aussi approuvé cette initiative, mettant en avant l’importance de “garantir l’égalité des chances pour tous les étudiants marocains”.