Les prisonniers de l’ennemi ne seront libérés que sous les conditions fixées par la résistance”, a affirmé Haniyeh.
Le Hamas avait enlevé quelque 250 personnes lors de son attaque sur le sol israélien le 7 octobre, dont 129 sont toujours retenues dans la bande de Gaza selon les autorités israéliennes.
Haniyeh a en outre annoncé que le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, était ouvert à la mise en place, à l’issue de la guerre, d’un seul gouvernement palestinien dans ce territoire et en Cisjordanie, siège de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
“Nous avons reçu de nombreuses initiatives concernant la situation (palestinienne) interne et nous sommes ouverts à l’idée d’un gouvernement national pour la Cisjordanie et Gaza”, a-t-il dit. Il a aussi déclaré qu’“avec chaque jour qui passe, la résistance et sa confiance en la victoire se renforcent”.
“L’ennemi est promis à une déroute”, a-t-il ajouté. “Cette agression prendra fin sous les coups de la résistance et la ténacité de notre peuple. L’occupant n’a d’autre choix que de se plier à la volonté de notre peuple”, a-t-il insisté.
Haniyeh, basé au Qatar, a ensuite affirmé que “le complot de déplacement (du peuple palestinien) ne passera pas”, après que deux ministre israéliens d’extrême-droite ont préconisé un départ volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza.
L’expulsion d’une population hors de son territoire est interdite par les conventions de Genève, qui constituent le cœur du droit humanitaire international.