Dans une question orale, Hanane Atarguine a mis en exergue la façon dont les applications de réseaux sociaux, en quête d’un public toujours plus large, peuvent favoriser des comportements jugés criminels selon les lois actuelles.
La députée PAM a interpellé Ghita Mezzour, la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, pour qu’elle prenne des mesures visant à protéger les utilisateurs des réseaux sociaux, en particulier les mineurs, et à appliquer des sanctions légales contre ceux qui transgressent les lois sur ces plateformes.
Atarguine a souligné l’ampleur des défis posés par les réseaux sociaux, notamment en ce qui concerne des pratiques telles que la mendicité en ligne, le harcèlement, le commerce illégal et la fourniture de consultations médicales sans licence. Elle a noté que bien que ces activités soient régulées dans le monde réel, elles tendent à échapper au cadre juridique lorsqu’elles se produisent dans l’espace virtuel, créant un vide législatif préoccupant.
Pour remédier à cette situation, Atarguine a suggéré de suivre l’exemple d’autres pays qui ont mis en œuvre des interdictions et des régulations strictes sur certaines applications ayant un impact négatif considérable. Elle a plaidé pour des restrictions spécifiques à l’usage des mineurs et pour des mesures plus rigoureuses à l’encontre de ceux qui utilisent ces plateformes à des fins illégales.