Répondant à une question orale sur “le phénomène de migration du personnel médical à l’étranger” présentée par le groupe istiqlalien pour l’unité et l’égalitarisme, le ministre a souligné que le manque de ressources humaines dans le secteur de la santé est un problème mondial qui fait qu’un certain nombre de pays rivalisent pour attirer les compétences médicales.
Il a expliqué, à ce propos, que la loi n° 33.21 modifiant et complétant la loi n° 131.13 relative à l’exercice de la médecine comporte de nouvelles dispositions visant à attirer davantage de médecins étrangers et de médecins marocains exerçant à l’étranger, notant que 453 médecins étrangers travaillent dans le secteur privé au Maroc.
“À l’heure où le personnel médical marocain migre à l’étranger, des compétences médicales étrangères souhaitent travailler au Maroc, et cela se fera à travers le jumelage que l’État entreprend avec d’autres pays afin d’attirer davantage de cadres médicaux, et également à travers un système d’incitation dans le secteur public”, a souligné Khalid Ait Taleb.
Le ministre a indiqué que les ressources humaines constituent la pierre angulaire de la réforme du secteur de la santé, soulignant que le secteur public sera renforcé par la mise en œuvre de la loi sur la fonction de santé, “qui comporte des incitations importantes” lui permettant de renforcer sa compétitivité.
Il a souligné que les efforts entrepris dans la mise en œuvre des chantiers de la protection sociale sont axés sur le renforcement du secteur public, en complémentarité avec le secteur privé, se félicitant des avancées réalisées dans ce secteur.
(avec MAP)