Du nouveau dans l’affaire du meurtre du jeune Badr

Le tribunal de Casablanca a récemment ouvert le procès lié à la mort tragique de Badr Bouljoihel, étudiant tué dans un incident survenu sur le parking du McDonald’s de Aïn Diab en août dernier. Cette première audience, qui s’est déroulée le 26 décembre, a marqué le début du processus judiciaire contre les cinq accusés, dont le principal suspect est Ashraf S.

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Image d'illustration. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Selon Al3omk, le juge a insisté sur la présence des accusés, apportant ainsi un certain réconfort à la famille endeuillée. La douleur était palpable chez la mère de Badr et ses proches lors de l’entrée des accusés en salle d’audience.

La complexité de l’affaire et la nécessité d’une préparation approfondie de la défense ont conduit à un report de la prochaine audience au 16 janvier 2024. Elyazid Naimi, l’avocat de la défense, a souligné que la législation marocaine prévoyait des peines sévères pour les crimes de meurtre volontaire, y compris la peine capitale.

Les chefs d’accusation, énoncés par le juge d’instruction, incluent le meurtre volontaire, la formation d’une bande criminelle et le vol. Le dossier a été traité avec diligence, l’enquête préliminaire s’étant achevée en seulement quatre mois.

Au cœur de cette affaire, la mère de Badr réclame justice. Elle a exprimé dans des déclarations à la presse son désir de voir le meurtrier de son fils recevoir la peine capitale, refusant catégoriquement toute tentative de la famille de l’accusé principal de négocier un arrangement, malgré les offres substantielles d’argent et de biens immobiliers. Elle reste fermement attachée à la quête de justice pour son fils, affirmant que rien ne pourra compenser la perte subie.

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