Le communiqué du Conseil précise que ces protestations prévues interviennent “dans un contexte de non-réponse responsable de l’administration générale et des cercles gouvernementaux aux demandes légitimes de la communauté éducative”.
Parmi ces demandes figurent “une augmentation générale des salaires d’au moins 2000 dirhams nets par mois, considérant les formateurs et les employés ainsi que le personnel de l’Office de la formation professionnelle comme faisant intégralement partie du système éducatif de notre pays, et reconnaissant le rôle central de la formation professionnelle comme un lien entre l’enseignement supérieur et l’enseignement secondaire qualifiant”.
Le dossier de revendications du personnel de la formation professionnelle appelle également à “la modification et l’amélioration du statut actuel, devenu obsolète, et à l’augmentation du système d’indemnisation, actuellement considéré comme insuffisant pour les tâches assignées à la communauté éducative”. Il exhorte également à “une résolution équitable du dossier des détenteurs de diplômes non reconnus, ainsi qu’à la régularisation de la situation des ingénieurs et docteurs, en plus du développement des services sociaux et de la couverture santé”.
Le Conseil dénonce “l’évasion de l’administration générale et des autorités gouvernementales de leurs engagements et des accords précédents”, condamnant fermement “l’ignorance de l’administration générale de la Formation professionnelle et de l’Emploi et du ministère de tutelle concernant l’état de tension sociale au sein de l’institution de formation professionnelle et leur manque d’ouverture à un dialogue responsable et sérieux”.
Le Conseil national de la formation professionnelle a appelé le chef du gouvernement à former un comité composé du ministre du Budget, du ministre de l’Intégration économique, des Petites entreprises, de l’Emploi et des Compétences, en tant que superviseur du secteur, ainsi que de l’administration générale de l’Office et des représentants de l’Université nationale de la formation professionnelle, afin d’entamer des négociations urgentes répondant aux revendications et mettant fin à la tension actuelle au sein de l’institution de formation.
Le communiqué souligne également que “l’administration de l’Office et les cercles gouvernementaux sont responsables de la détérioration du climat social et de ses conséquences négatives”.