Nizar Baraka a mis en lumière le fait que “le pays a enregistré une diminution significative des précipitations au cours des derniers mois, avec seulement 21 mm de pluie, représentant une baisse de 67 % par rapport à une année normale”.
Cette situation, combinée à une hausse des températures, a entraîné “une évaporation accrue et a affecté de manière critique les niveaux des barrages”. Par exemple, les apports en eau des principaux bassins hydrographiques tels que Loukkos, Moulouya et Sebou ont considérablement diminué, avec des entrées bien en deçà des moyennes annuelles.
Vers des coupures d’eau ?
Face à cette réalité préoccupante, le ministre a évoqué la “possibilité que les comités régionaux et locaux prennent des mesures drastiques, comme la réduction du débit d’eau ou même la coupure de l’approvisionnement en eau dans certaines régions, si la tendance actuelle se poursuit et en l’absence de précipitations significatives dans les mois à venir”.
La diminution de la couverture neigeuse est un autre indicateur de la gravité de la crise hydrique que traverse le pays
En outre, Baraka a souligné l’urgence d’une utilisation rationnelle de l’eau. Il a expliqué que “des stratégies sont envisagées pour étendre l’utilisation efficace des ressources en eau, comme prolonger la durée d’utilisation de l’eau consommée sur une période donnée. Cette approche vise à maximiser l’efficacité de l’utilisation de l’eau face à la diminution des ressources”.
Le ministre a également mis en évidence la réduction drastique de la couverture neigeuse annuelle, qui est passée d’environ 45.000 kilomètres carrés à seulement 5000 kilomètres carrés, marquant une baisse de 89 %. Cette diminution de la couverture neigeuse est un autre indicateur de la gravité de la crise hydrique que traverse le pays.