Concernant le tourisme, le Conseil a relevé l’absence d’une plateforme nationale de réservation, reflétant une hétérogénéité dans le degré de numérisation d’un secteur à l’autre, selon Hespress. Dans le secteur de l’éducation, une préoccupation majeure a été soulevée : environ 40 % des élèves n’ont pas réussi à s’adapter à l’enseignement à distance durant les périodes de confinement. Cette situation met en lumière les défis auxquels fait face le système éducatif en termes de numérisation.
Le rapport souligne également des lacunes dans le secteur financier, notamment le retard dans l’adoption des paiements mobiles, ainsi que dans le domaine de la santé avec l’absence de dossiers médicaux électroniques et le retard dans le déploiement de la télémédecine. Par ailleurs, un manque criant de créateurs de contenu culturel sur Internet a été noté, soulignant un besoin d’accroître la présence numérique dans le domaine culturel.
Dans le contexte administratif, le Maroc se positionne au 101e rang sur 193 pays en termes de développement de gouvernement numérique. Des objectifs ambitieux ont été fixés pour 2025, notamment la numérisation de 50 % des procédures administratives et l’atteinte d’un taux de satisfaction des utilisateurs de 80 %.
Le rapport préconise également l’établissement d’un cadre réglementaire robuste pour la numérisation, couvrant des aspects tels que le travail à distance et la protection des données. Il met l’accent sur l’utilisation des marchés publics et des mécanismes de financement innovants pour stimuler le secteur numérique et propose des incitations financières pour les entreprises investissant dans la numérisation, ainsi que des incitations fiscales renforcées.