Selon Alyaoum24, l’impulsion derrière cette démarche législative découle d’une constatation alarmante : la sous-représentation chronique des femmes dans les instances décisionnelles du secteur juridique. Cette situation est perçue non seulement comme un déséquilibre en termes de représentation de genre, mais aussi comme une entrave aux principes fondamentaux des droits de l’Homme et des libertés individuelles, valeurs intrinsèques à la profession d’avocat.
La proposition suggère que si la participation féminine excède le seuil du tiers au sein de ces conseils, il conviendrait d’ajuster leur représentation pour qu’elle corresponde plus fidèlement à leur présence réelle. Cette mesure vise à contrecarrer les stéréotypes de genre et les pratiques traditionnelles qui ont historiquement limité l’accès des femmes à des postes de responsabilité dans le domaine juridique.
Par ailleurs, la proposition souligne l’incohérence d’un système qui prône l’équité et la justice pour les femmes dans le cadre juridique, tout en négligeant leur représentation dans les organes de gouvernance du secteur.
Pour remédier à cette situation, la proposition de loi appelle à des réformes législatives audacieuses. Celles-ci doivent rompre avec les pratiques discriminatoires, qu’elles soient conventionnelles ou non, et s’attaquer aux idées préconçues sur les femmes en milieu professionnel.
L’objectif ultime est d’ouvrir davantage de voies aux femmes pour qu’elles puissent pleinement exercer leurs droits et assumer des rôles de leadership dans diverses institutions, y compris au sein des conseils des barreaux.