Selon La Razón, cet incident marque une rupture significative dans la pratique habituelle, car depuis le 7 octobre — date correspondant à l’attaque du Hamas contre Israël — les avions de la Force aérienne des États-Unis bénéficiaient d’un accès ininterrompu à l’espace aérien algérien. Cette facilité était notamment utilisée pour les vols reliant la base américaine de Rota, en Espagne, au Moyen-Orient.

L’épisode récent a mis en lumière l’avion concerné, un Boeing C17-A Globemaster, qui est un appareil de transport militaire lourd à longue portée. Développé à l’origine par McDonnell Douglas pour la Force aérienne des États-Unis (USAF), il est désormais produit par Boeing Integrated Defense Systems, suite à la fusion des deux entreprises. Le mot de passe utilisé pour la communication entre cet avion et les tours de surveillance algériennes était “Joshua Harris”.

Le C-17 Globemaster III, conçu pour le transport stratégique rapide de troupes et de matériels, est capable de mener des missions de transport tactique, d’évacuation médicale, ainsi que de déploiement de troupes aéroportées et de lancement de parachutistes. Sa capacité à fournir en continu des approvisionnements aux bases opérationnelles et aux champs de bataille le rend indispensable dans les opérations militaires modernes.

Cette interdiction survient dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, exacerbées par la situation chaotique dans la bande de Gaza.