Selon la Coordination, l’accord récent, en date du 10 décembre, ne fait qu’aggraver la situation des enseignants classés à l’échelle 9 et maintenant à l’échelle 10. Ils réclament une rectification par une promotion au premier grade, soit l’échelle 11, conformément à un engagement précédent du gouvernement datant du 14 janvier 2023. La Coordination souligne l’importance de reconnaître et de réparer les injustices historiques subies par ces enseignants.
La Coordination critique également la gestion gouvernementale de la situation, notamment le changement du système de recrutement en 2013/2014. Elle affirme que les enseignants de l’échelle 9 auraient dû être les premiers à bénéficier de toute réforme. En outre, elle rejette catégoriquement ce qu’elle appelle “la formule zéro” de l’accord actuel, une formule qui, selon elle, représente un marché de dupes.
La Coordination dénonce aussi l’échec des syndicats à défendre adéquatement les intérêts de tous les enseignants. Elle les accuse de ne pas avoir respecté leurs engagements éthiques et de ne pas avoir su restaurer la confiance avec le personnel enseignant. En réponse, elle annonce la poursuite de la lutte et de la résistance, tenant le gouvernement et les syndicats responsables des conséquences futures.
L’article met en lumière l’engagement de la Coordination en faveur de la justice et de la légitimité de ses revendications, malgré les années de marginalisation et d’exclusion. La Coordination appelle le gouvernement à une action rapide pour répondre aux demandes du personnel enseignant, soulignant l’urgence de la situation et la nécessité d’une égalité des chances entre les écoles publiques et privées.
Enfin, la Coordination demande l’arrêt des retenues sur salaire, le remboursement des sommes déjà déduites et l’annulation de toutes les actions punitives envers ses membres. Elle appelle le personnel enseignant à se joindre à une grève générale nationale prévue pour les 13, 14, 15 et 16 décembre 2023, dans le cadre d’un mouvement de protestation plus large.