Forsa : pas de financements accordés à 4000 femmes “fictives”, selon le ministère du Tourisme

Le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire a démenti les informations diffusées sur les réseaux sociaux accusant le programme Forsa d’accorder des financements à 4000 femmes “fictives” dans le cadre d’un accord avec l’institution de financement Ardi.

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Lancement du programme gouvernemental Forsa, en mars 2022. Crédit: MAP

Actuellement, des informations diffusées sur les réseaux sociaux accusent le programme Forsa d’accorder des financements à 4000 femmes fictives dans le cadre d’un accord avec l’institution de financement Ardi. Nous tenons à informer le public que l’Institution Ardi n’a financé que 206 porteurs de projets pour l’édition 2023, tandis que 4500 femmes ont bel et bien reçu leur financement, cette année, mais par le biais d’autres institutions de financement”, a indiqué, ce mardi 5 décembre le ministère dans un communiqué rendu public afin de taire les rumeurs concernant son programme.

Et de poursuivre que ce n’est pas la première fois que le programme Forsa est la cible de tentatives de déstabilisation. Le ministère avait d’ailleurs déjà réfuté, par un démenti officiel précédent, l’information sur la prétendue indisponibilité de fonds destinés à financer les porteurs de projets, rappelle la même source.

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À ce jour, le programme a effectivement financé plus de 20.000 porteurs de projets pour ses deux éditions, et il atteindra les 21.200 porteurs de projets financés avant la fin de l’année, conformément à l’annonce faite dans le communiqué de clôture.

Le ministère condamne toutes ces allégations et fausses informations diffusées pour nuire au programme gouvernemental Forsa et aux 21.200 bénéficiaires du programme. “Il va de soi que le programme se réserve le droit des poursuites qui s’imposent pour faire face à ce type d’agissement de falsification”, a conclu le ministère.

En parallèle, le ministère du Tourisme se doit aujourd’hui de traiter une autre problématique, celle des porteurs de projets qui se disent victimes de discrimination, dénonçant ainsi de sérieux dysfonctionnements.

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