La construction du gazoduc Nigeria-Maroc devrait débuter en 2024, selon un ministre nigérian

Le ministre nigérian des Ressources pétrolières Ekperikpe Ekpo, a déclaré que la construction du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc, visant à relier le marché européen, devrait débuter en 2024. Le projet améliorera la monétisation des ressources en gaz naturel des pays africains concernés et offrira une nouvelle route d’exportation alternative vers l’Europe.

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Haidar Mohammed Ali / AFP

Dans le cadre de ce projet, le gaz devrait être transporté à travers les pays participants, y compris le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc.

Ekpo, en recevant une délégation d’envoyés du Royaume du Maroc dirigée par son ambassadeur au Nigeria, Moha Ou Ali Tagma, lundi à Abuja, a déclaré que le Nigeria était prêt et intéressé par le projet.

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L’Agence de presse du Nigeria (NAN) rapporte que la délégation a rendu visite au ministre pour une discussion bilatérale sur la coopération et l’engagement envers la finalisation du projet de pipeline transatlantique et également sur le développement de son usine d’engrais au Nigeria.

Rappelons que le projet de Gazoduc Nigeria-Maroc a progressé avec la signature de quatre mémorandums d’entente (MoU) en juin 2023 pour assurer le progrès et la direction stratégique du projet transatlantique de 25 milliards de dollars. Des MoU ont été signés entre la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Ltd), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) du Maroc et la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI), entre autres.

Une fois terminé, le projet améliorera la monétisation des ressources en gaz naturel des pays africains concernés et offrira également une nouvelle route d’exportation alternative vers l’Europe.

Ekpo, tout en exprimant l’intérêt et la disponibilité du Nigeria, a déclaré qu’avec sa position de 209 trillions de pieds cubes de réserves de gaz prouvées, il était nécessaire de fournir du gaz au continent avant de l’exporter vers d’autres continents.