Cette organisation prône l’extension de cette obligation de soutien financier au-delà de la dissolution du mariage, notamment après un divorce, insistant sur le fait que les montants alloués devraient être calibrés en fonction des besoins spécifiques des enfants et des capacités financières de chaque parent.
Selon Alyaoum24, Hanane Rihab, la secrétaire nationale de la Fédération, lors de la présentation d’un mémoire devant la commission chargée de réviser le Code de la famille, a souligné la contradiction inhérente à militer pour des droits fondés sur l’égalité tout en tolérant des pratiques qui ne reflètent pas ces valeurs fondamentales.
Elle a suggéré que le versement des pensions alimentaires pour les enfants s’opère exclusivement via un fonds spécialement établi à cet effet. Ce système permettrait au parent ayant la garde de percevoir ses droits via une carte de retrait dédiée. Elle recommande que ce fonds soit alimenté par les contributions des personnes redevables de la pension, ainsi que par un financement étatique dans les cas où le débiteur se trouverait dans l’incapacité de s’acquitter de ses obligations.
Hanane Rihab a également expliqué que cette méthode garantirait au parent ayant la garde un accès continu aux fonds pendant une période de trois mois, période après laquelle le débiteur devrait régulariser sa situation. Cette approche vise à assurer une continuité dans le versement des pensions alimentaires et à diminuer le nombre de litiges portés devant les tribunaux pour cause de non-paiement.