Les propositions du parti émanent de ses principes qui découlent de la social-démocratie et de la nécessité de renforcer les droits, la cohésion familiale et l’égalité”, a affirmé la présidente de la Fédération nationale des femmes du RNI, Amina Benkhadra, dans une déclaration à la presse à l’issue de cette séance d’audition, notant que les recommandations soumises prennent en considération les conventions internationales conclues par le Maroc et la Constitution de 2011.
Elle a indiqué que le chantier d’amendement du Code de la famille intervient dans un contexte marqué par les mutations majeures qu’a connues le Maroc au cours des deux dernières décennies, aussi bien sur les plans juridique et institutionnel qu’en matière d’élaboration des politiques publiques.
Le Code de la famille, adopté en 2004, constituait à l’époque une évolution importante dans le processus de changements du Maroc, traduisant l’interaction avec les droits des femmes et la famille, a souligné Amina Benkhadra, qui a également expliqué que ce chantier de réforme permettra de consolider les droits des femmes et des enfants et de préserver l’intérêt supérieur de la famille, suite aux dysfonctionnements constatés.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre des consultations et auditions menées par l’instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la teneur de la lettre du roi Mohammed VI, adressée au chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Dans cette lettre, le roi a affirmé qu’il était nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
(avec MAP)