La réunion avec l’instance était l’occasion pour le Conseil, en tant qu’organisme constitutionnel dont les prérogatives incluent l’émission d’avis sur les questions liées à l’éducation, de soulever un certain nombre de questions relatives aux enfants et à leur scolarité, a indiqué Aïcha El Hajjami, membre du CSERFS, dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion.
El Hajjami a souligné que le Conseil a soulevé la question de l’identité de l’enfant et celle de l’établissement de la filiation pour les personnes nées hors mariage, ainsi que les problèmes liés à la garde, qui ont tous une incidence sur la vie scolaire de l’élève.
Elle a ajouté que la question du mariage des mineurs, en particulier des filles qui sont censées poursuivre leurs études, a également été abordée en raison de son impact négatif sur leur parcours scolaire, en plus de la question du patrimoine conjugal. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des consultations et auditions menées par l’instance avec les différents acteurs concernés, conformément à la lettre royale adressée au chef du gouvernement pour la révision du Code de la famille.
Dans cette lettre royale, le roi Mohammed VI a affirmé qu’il est nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille “doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable”, notant que “la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale”.
(avec MAP)