Le président de la République française recevra les chefs de la diplomatie de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, de la Jordanie, des territoires palestiniens, de l’Indonésie, du Nigéria, et de la Turquie, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmed Aboul Gheit, a précisé la même source.
Cette rencontre intervient alors qu’Israël et le Hamas ont annoncé la conclusion d’un accord, prévoyant la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de prisonniers palestiniens et d’une trêve de quatre jours dans le territoire palestinien.
Emmanuel Macron a salué sur X (ex-Twitter) cet accord. “Nous œuvrons sans relâche pour que tous les otages soient libérés. La trêve humanitaire annoncée doit permettre de faire entrer de l’aide et de porter secours à la population de Gaza”, a ajouté le président français, sans plus de précisions.
La réunion avec les ministres des Affaires étrangères s’ajoute à plusieurs autres initiatives diplomatiques du président français, qui a multiplié les entretiens ces derniers jours sur le conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Lundi, il a échangé avec le président chinois Xi Jinping, les deux dirigeants disant vouloir “éviter une crise humanitaire plus grave” à Gaza.
Dimanche, le chef de l’État français, qui a annoncé l’envoi d’une nouvelle aide humanitaire pour Gaza, a interpellé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur les “trop nombreuses pertes civiles” dans le territoire palestinien. Emmanuel Macron a fait aussi part de “sa grande préoccupation concernant la montée des violences contre les civils palestiniens” en Cisjordanie.
La guerre entre le Hamas et Israël a été déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, d’une ampleur inédite dans l’histoire d’Israël. Selon les autorités, 1200 personnes ont été tuées et 240 autres prises en otages ce jour-là, en grande majorité des civils.
En représailles, Israël a juré d’“anéantir” le Hamas, son armée pilonnant sans relâche le petit territoire de Gaza. Mais l’ampleur des destructions et le bilan des victimes suscitent la réprobation d’une partie de la communauté internationale.
Au total, le Hamas affirme que 13.000 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens, dont plus de 5500 enfants.