Ouahbi sur les enseignants grévistes : “Nous ne permettrons à personne de forcer la main de l’État”

Le ministre de la Justice et secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, a défendu son collègue au gouvernement, le ministre de l’Éducation, Chakib Benmoussa, dans sa lutte contre les protestations des enseignants opposés au nouveau statut, qui ont paralysé l’école publique marocaine ces dernières semaines.

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Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Lors d’une réunion des partis de la coalition gouvernementale lundi 13 novembre au soir à Rabat, Ouahbi a souligné que depuis sa prise de fonction, Benmoussa était en dialogue avec les syndicats, insistant sur le fait que “nous ne pouvons douter de ses intentions, et nous le soutenons au sein de la majorité gouvernementale et du Parti authenticité et modernité”.

Le ministre de la Justice, en présence de Benmoussa, a noté que seulement 40.000 enseignants ont protesté à Rabat, tandis que 280.000 souhaitent dialoguer, soulignant que les syndicats doivent engager le dialogue avec les enseignants et assumer leur responsabilité en restant fidèles à leur engagement.

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Le responsable gouvernemental a ajouté que Benmoussa a fait de grands efforts, souffert et passé beaucoup de temps en discussions avec les syndicats, et a une véritable volonté de changement. Il a ajouté que la question des contrats temporaires avait été résolue : “Nous l’avons rayée”, précisant que “nous sommes un gouvernement qui gère les affaires de l’État et ne permettrons à personne de forcer la main de l’État”.

Ouahbi a également accusé les syndicats de revenir sur l’accord signé avec Benmoussa, en conditionnant le retour des enseignants dans les salles de classe à la reprise du dialogue. Il a noté que le gouvernement assumait ses responsabilités, se trouvant en position de force, et avait accompli en deux ans ce que les précédents gouvernements n’avaient pas réalisé en dix ans.