Pour Ouahbi, le président de l’Association des barreaux n’a pas à se prononcer sur le circuit législatif de la réforme

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a de nouveau abordé son différend avec l’Association des barreaux du Maroc et son président, Abdelwahed Ansari, concernant le projet de loi sur la profession d’avocat.

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Rachid Tniouni / TelQuel

Le ministre gouvernemental a souligné son refus de tout nouveau dialogue avec eux, précisant qu’il n’a pas rompu avec les avocats, mais seulement avec le président de l’association.

Selon Al3omk, Ouahbi a expliqué que le président du barreau, du point de vue juridique, était le responsable officiel des avocats, tandis que l’association n’est qu’une association créée dans le cadre du décret de 1958.

Il a ajouté qu’ils avaient donné leur point de vue, mais d’autres institutions devaient également donner leur avis. Il a insisté sur le fait que toute autre réunion avec eux ne donnerait rien de nouveau, car ils répéteraient les mêmes remarques déjà exprimées dans des réunions précédentes.

Le ministre a souligné que la procédure exigeait que le ministère prépare le projet de loi et le soumette au secrétariat général du gouvernement, où il doit être approuvé par le gouvernement, puis soumis au Parlement pour approbation. Il a également mentionné que les avocats n’avaient pas leur mot à dire dans cette procédure.

En ce qui concerne la formation des avocats dans un institut dédié, Ouahbi a indiqué que cet institut formerait chaque année 160 avocats, et en raison du nombre limité, la profession serait ouverte aux greffiers titulaires d’un doctorat et ayant exercé pendant 10 ans, ainsi qu’aux responsables juridiques du secrétariat général du gouvernement, dont le nombre ne dépasse pas 15 à 20 employés.

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