J’appelle les Nations unies et l’Union européenne à larguer de l’aide sur la bande de Gaza, en particulier dans le nord, comme cela a été fait à maintes reprises dans le monde”, a lancé Mohammed Shtayyeh lors du conseil des ministres de l’Autorité palestinienne à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Il a également souhaité davantage d’acheminement d’aide humanitaire par la route, avec “l’ouverture de couloirs d’aide, qui ne se limitent pas au point de passage de Rafah”.
Le terminal de Rafah, à la frontière avec l’Égypte, est le seul par lequel rentrent actuellement les camions transportant de la nourriture, des médicaments, des fournitures médicales, de l’eau en bouteille, des couvertures, des tentes ou encore des produits d’hygiène.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 76 camions sont passés dimanche à Gaza depuis l’Égypte, portant à 981 le nombre de camions entrés depuis le 21 octobre dans le territoire palestinien assiégé.
Cette aide humanitaire est jugée très insuffisante pour les quelque 2,4 millions d’habitants, dont 1,6 million ont été déplacés depuis le début de la guerre, qui sont plongés dans une situation catastrophique, selon l’ONU.
La Jordanie a déjà procédé à deux largages d’aide sur Gaza, coordonnés avec les autorités israéliennes.
Plus de cinq semaines après le début de la guerre déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre en Israël, les bombardements israéliens ont tué 11.180 personnes, majoritairement des civils, parmi lesquels 4609 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
L’attaque du Hamas a fait au moins 1200 morts du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, et 44 soldats ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début des opérations militaires israéliennes au sol dans ce territoire, selon les derniers chiffres officiels israéliens.