Ce projet stratégique lancé par Sa Majesté le roi Mohammed VI et l’ancien président nigérian Muhammadu Buhari va permettre d’aller vers cette intégration du continent africain qu’il faut absolument développer”, a dit Amina Benkhadra dans une déclaration à la MAP, ajoutant que ce projet devrait contribuer à l’accès à l’énergie non seulement pour les populations qui en manquent, mais également pour développer des secteurs industriels et miniers extrêmement importants.
La DG de l’ONHYM a souligné que tous les pays traversés par ce gazoduc ont des richesses minières qui nécessitent de l’énergie, notant que ce projet va dans le sens de l’intégration de l’Afrique à laquelle le souverain porte un intérêt particulier dans le cadre des politiques de coopération menées dans différents secteurs avec les pays africains frères, selon un partenariat gagnant-gagnant.
Pour Amina Benkhadra, le Maroc est un exemple dans plusieurs secteurs, grâce à la vision royale. “Nous avons eu la chance d’avoir des visions et des stratégies extrêmement ambitieuses dans plusieurs secteurs. Nous pouvons citer parmi ces secteurs celui de l’industrie, de l’énergie, des phosphates, de l’agriculture”, s’est félicitée la responsable.
Grâce à cette vision de l’industrie, a-t-elle soutenu, le Royaume est aujourd’hui un pays phare dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA-Middle East and North Africa), qui est en train de développer toute la chaîne de valeur de la production des précurseurs et des batteries, nécessaires pour les véhicules électriques et qui seront extrêmement importantes en 2030 et 2040.
“De grands projets sont en cours de lancement avec de grands acteurs chinois et coréens pour la construction de nouvelles usines qui vont permettre de fabriquer des batteries à base de lithium et de phosphates”, a annoncé Benkhadra. Elle a, à cet effet, estimé qu’il s’agit d’un exemple et un modèle de réussite qui peut être développé par ailleurs, d’autant plus que le Maroc jouit d’une stabilité politique, d’une position géographique proche de l’Europe et de la région MENA, et d’une charte d’investissement extrêmement attractive qui conforte les investisseurs privés.
Placé sous le thème “Libérer les chaînes de valeur de l’Afrique”, l’AIF, qui se poursuit jusqu’au 10 novembre, constitue une plateforme multipartite axée sur la conclusion d’accords à l’échelle du continent à travers un format innovant mêlant présentation de projets dans des “board rooms” dédiées et débats sectoriels de haut niveau.
(avec MAP)