Ce terminal avait ouvert trois jours mercredi, jeudi et vendredi, laissant sortir des dizaines de blessés palestiniens et des centaines de détenteurs de passeports étrangers avant que le Hamas décide de le refermer.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, avait posé comme condition à sa réouverture l’assurance d’un passage sécurisé des ambulances vers Rafah après le bombardement israélien meurtrier d’une ambulance à Gaza-ville.
Des sources au sein du gouvernement du Hamas ont expliqué que la réouverture avait eu lieu après avoir obtenu un accord d’Israël, grâce à une médiation égyptienne, pour le passage de 30 blessés.
Côté égyptien du terminal, des ambulances sont entrées afin de récupérer ces blessés, ont rapporté des témoins à l’AFP.
Dimanche, Washington a annoncé que plus de 300 Américains ou résidents américains et membres de leur famille avaient été évacués depuis mercredi à Rafah.
Une centaine de Britanniques ont également pu quitter la bande de Gaza, indiquait lundi le gouvernement britannique.
L’Égypte assure, elle, aider à évacuer “environ 7000” étrangers et binationaux de la bande de Gaza.
La guerre déclenchée par l’attaque inédite du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien a fait au moins 1400 morts en Israël, en majorité des civils le jour de l’attaque du mouvement islamiste palestinien, selon les autorités.
En représailles à l’attaque du 7 octobre, Israël a dit vouloir anéantir le Hamas et bombarde sans relâche la bande de Gaza soumise à un siège total depuis le 9 octobre.
Plus de 10.000 Palestiniens ont été tués et plus de 20.000 blessés dans la riposte de l’armée israélienne sur Gaza, selon le gouvernement du Hamas.