Dans une déclaration à la presse, la coordinatrice de la Coordination, Aïcha Oulahyane, a indiqué que les propositions et la vision de la Coordination, composée de plusieurs associations, ont été présentées devant l’Instance, partant de son suivi de la mise en œuvre du Code de la famille depuis plus de 20 ans.
La Coordination, a-t-elle poursuivi, a appelé à un Code de la famille juste et équitable, répondant à l’ensemble des défis et adapté aux dispositions de la Constitution et des conventions et traités internationaux.
Ghizlane Benachir, membre de la coordination, a précisé dans une déclaration similaire que cette Coordination a été créée suite à la lettre royale dans laquelle le roi Mohammed VI appelle à une révision du Code de la famille, en vue de formuler des propositions et ainsi contribuer à la mise en œuvre de cette réforme.
La tenue des séances d’écoute et d’audition par l’Instance chargée de la révision du Code de la famille intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche participative élargie à laquelle le roi Mohammed VI a appelé dans la lettre royale adressée au chef du gouvernement.
Dans cette lettre royale, le roi Mohammed VI a affirmé qu’il était nécessaire de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le souverain a souligné que les dispositions du Code de la famille “doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable”, notant que “la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale”.
(avec MAP)