Le projet de loi relatif aux peines alternatives approuvé par la Chambre des représentants

La Chambre des représentants a approuvé ce mardi 24 octobre le  projet de loi numéro 43.22 relatif aux peines alternatives. Lors du vote, 115 députés ont voté pour le  projet de loi, tandis que 41 se sont opposés à celui-ci, et 5 se sont abstenus.

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Le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi au Parlement. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Ce projet de loi avait été approuvé par la Commission de justice, de législation et des droits de l’homme mercredi 4 octobre, à la majorité, en présence du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi.

Le projet de loi, approuvé par 18 voix pour, avec huit abstentions, vise à instaurer un cadre juridique intégral pour les peines alternatives, en se basant sur les principes fondamentaux du droit pénal en matière de sanction et en prévoyant des mécanismes et des normes procédurales, à intégrer dans le Code de procédure pénale, pour le suivi et la mise en application des peines alternatives. De nombreux amendements ont été présentés par les groupes et formations parlementaires, visant principalement à définir les peines alternatives et leurs modalités d’exécution.

Parmi ces modifications figure celle qui ont été proposées par les groupes de la majorité, et portant sur l’introduction de la peine de “l’amende quotidienne” aux côtés d’autres peines telles que le travail d’intérêt général, la surveillance électronique, et certaines restrictions ou mesures de contrôle, thérapeutiques et de requalification, en vue de remédier au problème de surpopulation carcérale.

Pour déterminer le montant de cette amende, le tribunal prendra en compte la situation financière de l’individu condamné, la gravité du crime et ses conséquences.

La Commission avait également approuvé l’augmentation des heures de “travail d’intérêt général”, s’établissant entre 40 et 3600 heures au profit de divers établissements, institutions et organisations.

Un autre amendement, proposé par le groupe socialiste-opposition ittihadie, stipule que le travail d’intérêt général doit, le cas échéant, correspondre à la profession et au métier de la personne condamnée, à ses qualifications et capacités, ou compléter son activité professionnelle habituelle, avec un délai n’excédant pas six mois après la décision judiciaire.

La commission avait, de même, approuvé un amendement relatif à la surveillance électronique, proposée par le groupe socialiste-opposition ittihadie.

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