Gaza : “Le Conseil de sécurité a aggravé la crise”, accuse Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé, ce mardi 24 octobre, le Conseil de sécurité des Nations unies d’avoir “aggravé la crise” dans la bande de Gaza par son attitude “biaisée”.

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan au soir de sa réélection, le 28 mai 2023. Crédit: Recep Tayyip Erdogan / Twitter

Le Conseil de sécurité a aggravé la crise par son attitude biaisée, au lieu de mettre fin au bain de sang, d’assurer un cessez-le-feu le plus rapidement possible et de prendre des mesures pour éviter des pertes civiles”, a dénoncé le chef de l’État dans un communiqué, publié à l’occasion du 78e anniversaire des Nations unies.

Le président turc, qui a accusé Israël de “génocide” contre les populations palestiniennes de Gaza, accuse également “la communauté internationale de ne pas s’être opposée aux attaques illégales et sans retenue du régime israélien contre les civils”.

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“Il est impossible qu’une structure qui ne peut se préoccuper que du châtiment intégral de la population de Gaza donne espoir à l’humanité et puisse garantir la paix et la stabilité mondiales”, poursuit Erdogan à propos du Conseil de sécurité, l’organe exécutif de l’ONU.

“Les agences de l’ONU, en particulier l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), sont rendues dysfonctionnelles par le Conseil de sécurité de l’ONU lui-même”, poursuit-il en estimant que cet organe “une fois de plus cause le pire dommage à la réputation de l’ONU”.

Erdogan dénonce régulièrement la composition du Conseil — États-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie et France — soulignant que “le monde est plus vaste que ces cinq pays”.