Le CNDH suit de près les conséquences du séisme et organise des meetings régionaux sur la réforme de la Moudawana

Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme, a présidé une réunion en présence de Mounir Bensalah, secrétaire général du Conseil, avec les présidents des comités régionaux des droits de l’Homme pour discuter des développements récents survenus sur la scène nationale, annonce un communique du CNDH.

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Amina Bouayach, présidente du CNDH. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

L’ordre du jour de cette réunion comprenait deux points liés au suivi des conséquences de la tragédie du séisme d’Al Haouz qui a affecté notre pays, ainsi que les moyens de renforcer la participation du Conseil et de ses comités régionaux dans les travaux de révision et de réforme du Code de la famille”, précise la même source.

En ce qui concerne la tragédie du séisme qui a touché les populations de quatre régions du Royaume (Marrakech-Safi, Souss-Massa, Drâa-Tafilalet, Béni Mellal-Khénifra), la présidente du CNDH a salué les initiatives des comités régionaux des droits de l’Homme dans ces régions, en effectuant des visites sur le terrain et en tenant des réunions avec les autorités locales, les acteurs associatifs et les habitants pour évaluer les efforts déployés afin d’atténuer les conséquences sur les populations, explique le Conseil.

À cet égard, Amina Bouayach a annoncé que “le Conseil national des droits de l’Homme continuera à suivre de près les retombées de cette tragédie en élaborant un plan d’action clair et en initiant des actions sur le terrain. Il continuera également à soutenir les initiatives institutionnelles et non institutionnelles visant à gérer les conséquences de cette tragédie”.

En ce qui concerne les ateliers de réforme du Code de la famille, conformément au communiqué du Palais royal, il a été convenu d’organiser des réunions régionales dans les douze régions du Royaume, dans le but de renforcer la participation au débat public sur ces ateliers majeurs.

“Le Conseil, à travers l’organisation de ces réunions, selon une approche participative ascendante (bottom-up), vise à écouter les parties prenantes, à recueillir leur avis et leurs propositions concernant la modification du Code de la famille”, conclut le communiqué.

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