Le syndicat a annoncé la création d’un comité chargé de surveiller ces violations et pratiques non éthiques du journalisme au sein de la profession, y compris celles menées sur les plateformes de médias sociaux et les applications de messagerie instantanée. Le comité travaillera à dévoiler ces fausses informations et à les corriger une à une.
Dans son communiqué, le syndicat a exprimé sa grande préoccupation face au nombre croissant de pratiques non professionnelles et non éthiques qui exploitent le tragique séisme à Al Haouz pour propager la désinformation et tenter de politiser un moment de tristesse pour le peuple marocain. Il a mis en garde contre les dangers de ces pratiques, qui sèment la discorde et la peur dans la société, et sapent les efforts importants déployés pour faire face aux conséquences de la catastrophe.
Le syndicat a appelé ces chaînes, en particulier Al Jazeera, à faire preuve de professionnalisme dans le choix des intervenants à qui elles offrent une tribune, et à garantir un certain équilibre.
Il a également dénoncé la couverture non professionnelle de plusieurs médias français qui ont attaqué le Maroc sous prétexte de son refus d’accepter l’aide proposée par leur pays, politisant délibérément la question et menant l’opinion publique française à se positionner contre le Maroc.
Les fausses informations et les rumeurs dans une situation aussi difficile non seulement violent le droit des citoyens à une information précise, mais créent également la panique et la terreur, ce qui peut entraîner des incidents indésirables, souligne le SNPM. Cela peut également avoir un impact négatif sur les opérations de secours et la fourniture d’aide aux personnes dans le besoin.