L’ancien secrétaire général d’Ennahdha a été arrêté après la perquisition de son domicile par des agents qui ont procédé également à la saisie de son téléphone portable et de son ordinateur, précisent les médias, citant l’avocat Mokhtar Jemai.
Pour l’instant, aucune information officielle sur les motifs de l’arrestation de Hamadi Jebali ou sur les chefs d’accusation dont il fait l’objet n’a été fournie.
En mai dernier, le chef du parti islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a été condamné à un an de prison par un tribunal de Tunis spécialisé dans les affaires de terrorisme. L’ancien président du Parlement dissous (81 ans) a écopé d’un an de prison et mille dinars (environ 320 dollars) d’amende après une plainte l’accusant d’avoir traité les sécuritaires de “tyrans”.
Début février, la Tunisie a connu une série d’arrestations d’hommes politiques, de figures de l’opposition, d’activistes de la société civile, de responsables de médias et de syndicalistes, suscitant une vague d’indignation de plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme.
Ces arrestations, dénoncées au niveau local et international, ont visé des figures politiques de premier plan du Front du Salut national et sa principale composante, le parti islamiste Ennahdha.
Human Rights Watch (HRW) a dénoncé des tentatives de “démantèlement” du parti tunisien Ennahdha, appelant à mettre fin aux représailles contre le mouvement islamiste et à libérer toutes les personnes “détenues arbitrairement” dans le sillage de cette offensive.
(avec MAP)