Bahreïn, ainsi que les Émirats arabes unis, ont normalisé les liens avec Israël dans le cadre des accords dits d’Abraham signés en 2020 sous l’égide des États-Unis.
“Le ministre des Affaires étrangères (de Bahreïn) et moi-même avons convenu qu’il fallait travailler ensemble pour augmenter le nombre de vols directs, accroître le tourisme ainsi que le volume des échanges commerciaux et des investissements”, a dit Eli Cohen lors de l’inauguration de l’ambassade d’Israël à Manama.
Son homologue bahreïni Abdellatif al-Zayani a affirmé l’“engagement commun à renforcer et à cultiver des relations bilatérales qui, à terme, serviront au mieux les intérêts de tous les habitants de notre région”.
Eli Cohen est arrivé dimanche à Bahreïn, sa première visite officielle dans le Golfe.
Il a notamment abordé avec le prince héritier Salmane ben Hamad Al-Khalifa “l’importance de faire progresser un accord de libre-échange”, a-t-il déclaré sur X, ex-Twitter. “Nous avons hâte d’élargir le cercle de la paix et de la normalisation à d’autres États de la région.”
נפגשתי עם יורש העצר של בחריין, הנסיך סלמאן בין חמד אל ח׳ליפה 🇮🇱🇧🇭
דנו באתגרים האזוריים, במחויבות של שתי המדינות למאבק בטרור ובחשיבות קידום הסכם סחר חופשי ופרויקטים לחיבור בין צעירים מישראל ובחריין.
הודיתי לו על המנהיגות בהובלת הסכמי אברהם ששינו את פני המזרח התיכון ותרמו… pic.twitter.com/VWwo9rcq5s
— אלי כהן | Eli Cohen (@elicoh1) September 4, 2023
Eli Cohen a également visité la base de la Ve flotte de la marine américaine à Bahreïn, où il a discuté de la coopération en matière de sécurité maritime, selon un communiqué militaire américain.
Le gouvernement israélien, dont plusieurs responsables ont visité Bahreïn et les Émirats, multiplie les annonces de rapprochement possible avec d’autres pays de la région, en particulier l’Arabie saoudite, première économie arabe qui abrite les lieux les plus saints de l’islam. Mais Ryad fait de la résolution de la question palestinienne une condition sine qua non à toute normalisation.
La semaine dernière, Eli Cohen a dit avoir échangé avec son homologue libyenne Najla al-Mangoush au cours d’une rencontre “inédite” à Rome mi-août, un entretien que Tripoli a toutefois décrit comme “non officiel” et dû au hasard.