Conformément au jugement, Zakaria Moumni est tenu de verser 30.000 dollars canadiens à Najahi à titre de réparation des préjudices infligés par ses déclarations publiques injustifiées.
L’affaire trouve son origine dans les événements survenus lors de la 7e édition de la Fête marocaine de Montréal, qui s’est tenue le 29 juillet 2022. Durant cette célébration, Zakaria Moumni a perturbé l’événement en proférant des propos insultants à l’égard des Marocains présents ainsi qu’envers les participants.
Parmi les accusations portées, Zakaria Moumni a notamment qualifié Rachid Najahi de “mercenaire du gouvernement marocain” et a prétendu que la Fête marocaine était une plateforme de propagande financée par l’État. Or, devant la Cour, il a été clairement établi que la Fête marocaine est autofinancée et n’a jamais bénéficié de subventions institutionnelles ou étatiques.
Le verdict émis par la Cour supérieure du Canada ordonne à Zakaria Moumni de verser 20.000 dollars à Rachid Najahi en compensation de l’atteinte portée à sa réputation, ainsi que 10.000 dollars en dommages-intérêts punitifs.
Rachid Najahi a commenté cette décision en déclarant : “Cette décision protège les droits et la réputation des individus.”