Dans un message vidéo en anglais, le président dit être “à la résidence”, alors que son épouse et son fils se trouvent dans des lieux séparés. C’est sa première manifestation publique après le coup d’État.
NEW VIDEO: Gabon president Ali Bongo Ondimba appeals for international support after military coup – in English pic.twitter.com/Sj8PXkCKqa
— Larry Madowo (@LarryMadowo) August 30, 2023
Des militaires putschistes, ont pour rappel, annoncé mercredi mettre “fin au régime en place” au Gabon et avoir placé en résidence surveillée le président sortant Ali Bongo Ondimba, dont la réélection après 14 ans au pouvoir venait d’être annoncée dans la nuit.
Ali Bongo, qui a succédé à son père en 2009, a été placé en résidence surveillée “entouré de sa famille et de ses médecins”, et l’un de ses fils, Noureddin Bongo Valentin, a été arrêté notamment pour “haute trahison”, ont annoncé les militaires putschistes à la télévision d’État.
Parallèlement, Le Commonwealth dont Libreville fait partie a jugé la situation au Gabon, où un coup d’État militaire est en cours mercredi, “profondément préoccupante”, rappelant au pays ses obligations en termes de respect de la démocratie.
“Les informations concernant la prise de pouvoir illégale au Gabon sont profondément préoccupantes”, a estimé la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, dans un communiqué. Elle a rappelé que les membres du Commonwealth, organisation composée surtout d’anciennes colonies britanniques que le pays d’Afrique centrale a rejoint l’année dernière, devaient respecter “l’État de droit et les principes de démocratie”.