La déclaration d’Israël sur la réunion, au cours de laquelle il a été dit que les ministres avaient discuté d’une possible coopération, a provoqué de petites manifestations en Libye, qui ne reconnaît pas Israël.
Selon Reuters, le ministère des Affaires étrangères de la Libye a déclaré que Najla Mangoush avait refusé une réunion avec des représentants d’Israël et que ce qui s’était produit était “une rencontre non préparée et occasionnelle lors d’une réunion au ministère des Affaires étrangères en Italie.” Et de préciser que l’interaction n’avait pas inclus “de discussions, d’accords ou de consultations” et a ajouté que le ministère “renouvelle son rejet complet et absolu de la normalisation” avec Israël.
La rencontre aurait effectivement été facilitée par le ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, ajoutant qu’ils avaient discuté d’une possible coopération et de l’aide israélienne dans les domaines humanitaires, de l’agriculture et de la gestion de l’eau.
Le chef de la diplomatie israélienne a par ailleurs, déclaré : “J’ai parlé avec la ministre des Affaires étrangères du grand potentiel que les deux pays peuvent tirer de leurs relations.” D’un autre côté, l’agence de presse Anadolu a rapporté que Le Service de Sécurité Intérieure libyen, relevant du gouvernement d’unité nationale, a annoncé lundi l’inscription de la ministre des Affaires étrangères, Najlaa Al-Mangoush, sur la liste des personnes interdites de voyager jusqu’à ce qu’elle se soumette aux enquêtes.
